25 décembre 2012

Jean-Marie Gleize

( pour lire le texte "ouvrir le lien dans un nouvel onglet" )


Texte écrit par Jean-Marie Gleize en échos à ceci (aussi) :

En janvier sortira le site internet ARNAUD,
base de donnée et documents de jeunes artistes.
"réaliser la nuit" y sera présenté ainsi que ce texte.

J'en profite pour passer de grandes amitiés à Jean-Marie Gleize.
Un grand respect. Mes amitiés aux arbres, aux cabanes.
aux camarades planqués dans les herbes.

à vous.

"ECRIRE DORMIR HABITER
PREPARER LES PROJECTILES 
NOIRCIR DORMIR HABITER 
            PREPARER CREUSER "             


11 décembre 2012

PH²


NOV012KHJD
merci

28 novembre 2012

MAC/VAL



Sur l'évènement :

Projection monumentale de deux pièces produites 
pour la circonstance sur la façade du Mac/Val,Vitry-sur-Seine
Les étapes de travail sont conduites ouvertement, 
entre 12H et 20H, 
depuis la mise en place du matériel jusqu'au dernier réglages.
Les images serons visibles dans leur 
qualité pleine en fin d'après-midi.
Ce projet est monté grâce à l'unité de recherche 
Grande Image Lab, soutenu par ETC London Paris .
Le projet de recherche est porté par Christophe Domino, 
critique d'art, commissaire d'exposition et enseignant.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication et de Projectile, 
structure de portage associatif.


Sur les pièces présentées par Justin Delareux :

On recommence (dépassement de la négation artistique)

"...Poème repassé, poèmes échoués... Le prolétariat réalise l'art..."
15min

(prototypes aperçus captures d'écrans)



60 IPS ou presque
(travail en cours non projeté)

vidéo sur un principe fort d'accumulation/ de saturation et d'interpolation d'images de sources variées à la mesure de 60 images à la demi-seconde.
boucle, 2min


(prototypes aperçus captures d'écrans)


Documentation de la projection :











(photographies/doc : Christophe Domino et Catherine Radosa, merci)



(nouveau site en cours de réalisation, 
d'avantage de vidéo y serons présentées)


TEXTE / TRANSCRIPTION 
(de la poésie projetée-repassée)

La mise en espace des mots est conservée


NOUS PENSIO-
NSREALISE-
R

LA NUIT

LES POEM
ESECHOU-
-ES

PERDRE
SALANGUE

RENDRE
(par dessus)
SAVOIX

ONPEUT
RECOMM
ENCER

APRES-------------------
ON RECO
MMENCE

ONNEFA
-CE

LAPOESIE
REPASSEE

LESUICIDE
            OU
LAREVOLTE
            

                       AMARGE )
(

   ILYALECRIS
- DES ARBRES

DESOEUVR
                        é






VOUSPOUV-
EZ TOUT
(par dessus)
EFFACER
(par dessus)
ONES'E
NTENDPAS

LEPROLE-
-TARIAT


REALISE


L'ART .



 

15 novembre 2012

Amuse Gueule


en cours
travail pour " Sur le passage..." 
( janvier 2013)
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Projection à venir :
MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 
1er décembre 2012

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-Ruines-
et autres mises à marge


C'est sans prétention c'est un ensemble répété.
Dans le vent surement. Poésie-peu-être.


7 novembre 2012

(retour)


Sans titres, 2008
(échanges, recherches et trouvailles)

En 2008, Claude Lothier m'offre deux " petites boîtes pliantes ne 
pouvant rien contenir d'autre qu'elles-mêmes."
Dans la poche,
ces petites boites ferons l'objet d'une série de photographies offertes en retour.

28 octobre 2012

Anonymes




Anonymes (série)
photographies, 2012/2013

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 (nous pourrions imaginer un dialogue mais il n'y a pas de tirets et le souffleur s'en est retiré. 
il y a des trous sur le planché et la salle est vide. Le spectacle est terminé.)

(...)
Dans le vide froid et terrifiant de la chose à poursuivre.
 Alors écrire -ici- ce serait poursuivre.
Le total inconnu de l'espace plat 
à mettre en pâte ou sur patte.
Nous pourrions recommencer ainsi.
(...)
Dire ce qui recopie l'être.
Cette solide histoire solitude
Que l'être est absent tout autant présent qu'absent. 
L'être en grève. Tout entier. Impermanent.
(...) 
ça boue ça met tout bout à bout la ville est au bout de ses possibles
 la ville penche donc tout dessus penche (à l'inversé)
Bout à bout les maisons bout à bout les rues les voix les trachées les tranchés
Bouche à bouche tout ça fait son petit pâté. 
 Son pâté de métropole creuse. 
tu rentres tes ronds dans la fente de la ville pour lui tirer son jus
 pour faire le contre-poids pour faire le tour de manche le tour de carte 
tu fais péter la carte dans les ruines et le jus te sèche la ville t'a cuit.
(...)

Nous marchons l'abandon
où le monde monté en pièce est démonté mis en pièce
Refait.
Pour qui ce décors. 
Pour combien de temps.

21 octobre 2012

Disposer





disposer, photographie
oct.2012

18 octobre 2012

Pages plates et coins


dessus , Sans titre-
 impression et encre sur papier, format A4 sept2012

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 dessous, série de brouillons/dessins/
encre, aérosol, gouache sur papier 22x30cm
entre mai et octobre 2012 dans un carnet
























14 octobre 2012

(entre)


sans titre-sept.2012
photographie



sans titre-sept.2010
photographie

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Les mots et les restes 




23 septembre 2012

Poème de la solitude



177012.1
impression numérique sur papier 200g forcé 22x18mm
 
-Déployer la limite. Déployer sur la limite.
Mais nous pouvons nous redire - Par pudeur.

 
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Qui a fait, en si peu d'image, 
un plus beau poème de la solitude.

détournement , formats variables, 2012
image source internet
phrase : Guy Debord 

19 août 2012

-C’est pour les monstres.




 Le quotidien qui vient.

Le quotidien se répète, quotidiennement est reproduit. Chaque jour le quotidien revient. Se promène partout. (Se la colle sec et se la coule douce.) Le quotidien revient. La suite du quotidien c’est le quotidien. Tu vois défiler le temps à grande vitesse qui te dépasse et te roule dessus. Maintenant, il faut attendre les monstres. C’est pour les monstres tout ça. Toutes ces choses à la rue. Ces choses au dehors c’est pour les monstres. On attend que les monstres viennent nous les prendre. Peut être dire: tout ce qui m’épuise est un monstre. On pourrait le répéter. Ou écrire une thèse de cinq tomes sur la puissance du renoncement possible de la figure. Ou le retour de la figure. Un retour de figure, comme ça. Le quotidien sait se faire reproduire. On reproduit le quotidien, le quotidien se répète, logiquement le quotidien est répété, partout. Je pourrai me répéter au quotidien ou le reproduire. Voir même, le recopier. Dire le quotidien reproduit, avec toutes ses techniques de nostalgie, le quotidien me répète. Par exemple; -Le monsieur à côté de moi sent l’alcool, il lit le quotidien. Il le lit de haut en bas. À voix haute le quotidien produit ses surprises. L’événement au quotidien pour tous. L’avènement du retour à la veille, toujours différemment. Comment voulez vous qu’on y revienne, au quotidien, sans ses unes, ses grands scandales éphémères. Le lecteur attend des surprises quotidiennes tout les jours. C’est étonnant. On le répète: toujours. C’est surprenant. (-Le ventre est un conteneur tordu qui se fait traverser en permanence.) Comme passer comme ça du quotidien au monstres qui viennent chercher ce qu’on met en dehors. Tout les débris encombrants que les monstres viennent chercher. C’est les débris encombrants de l’autre. On repense au quotidien on peut crier à l’aide, nous, les sans mouchoirs. On peut demander de l’aide ou du débarra, se rassurer, chercher le réconfort dans l’esprit de la pensée en crise. Mais tout le calme a été perdu plus que dans une bouteille de mer. On cherche se coin calme impossible. Mais il y a toujours l’autre à côté pour se marrer bien haut. Il faudrait juste quitter tout ce bazar fatiguant. Les organes fatigants de la ville fatigué, tout ses contrôles à répétitions quotidiennes. Puis tout ce qui te tire dessus vers le bas. On pourrait mettre tout ça aux monstres. Seul à te débattre dans le magma dense des encombrements de l’autre. Ou dire à nouveau tout ce qui m’épuise est un monstre. Les monstres m’épuisent de tout ce fardeau lourd du quotidien. 

  en cours, pas corrigé, pas relu, pas refait-
 08-2012






7 août 2012

Le bruit du temps

« Je désire non pas parler de moi, mais épier le siècle, le bruit et la germination du temps. Ma mémoire est hostile à tout ce qui est personnel […]. Je le répète, ma mémoire est non pas d’amour mais d’hostilité, et elle travaille non à reproduire, mais à écarter le passé. Pour un intellectuel de médiocre origine, la mémoire est inutile, il lui suffit de parler des livres qu’il a lus, et sa biographie est faite. Là où, chez les générations heureuses, l’épopée parle en hexamètres et en chronique, chez moi se tient un signe de béance, et entre moi et le siècle gît un abîme, un fossé rempli du temps qui bruit, l’endroit réservé à la famille et aux archives domestiques. Que voulait dire ma famille ? Je ne sais. Elle était bègue de naissance et cependant, elle avait quelque chose à dire. Sur moi et sur beaucoup de mes contemporains pèse le bégaiement de la naissance. Nous avons appris non à parler, mais à balbutier, et ce n’est qu’en prêtant l’oreille au bruit croissant du siècle et une fois blanchis par l’écume de sa crête que nous avons acquis une langue. » 
Le bruit du temps, Ossip Mandelstam

5 août 2012

\ )


à suivre...

29 juillet 2012

Fonds d'écrans


 écrans (série)
photographie comme témoignage
juillet 2012
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 L'art fait patienter les bandits



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-trois dessin sur un papier fin

27 juillet 2012



Une vue de l'exposition qui se tenait en juillet 2012
 à la galerie la Ferronnerie, Paris
Merci
 à Richard M uller pour la photographie et Brigitte Négrier.

21 juillet 2012

Le trou renversé de la chose qui nous dépasse

  (   mots fléchés   )

Bas. Dans le trou entre les montagnes. Bas ou au creux. Dans le creux des montagnes. Sur la roche à demi nu sous ou sur l’eau glissante. Des montagnes. Les deux mains en bol. Le corps a croupis. Les deux mains en bol. Réunissaient les eaux claires. Le mouvement circulaire oblique des planètes et des satellites. Réunissaient les eaux séparés ou séparaient les eaux courantes. Dans le creux des montagnes. Dans le trou des hauteurs. Au pied du monde. Je te présente ta mère. Les montantes reçoivent et rendent les eaux. Les eaux passent par les montantes. L’eau passe à travers une montante. Le ciel traverse une montante pour se rendre à ses pieds. À croupis sur la partie émergente  d’un rocher. Celle qui ne prend pas la tasse. La tête hors de l’eau. Les pieds nu sur la roche recevant le lit de la montagne d’eau. Les deux mains en bol. Cueillaient le courant. Cueillaient le passage de l’eau courante dans son lit. Les mains en bol la rivière dans les mains projetée sur le visage ou comme pour se laver du monde courant ou comme pour cueillir l’eau tombante passée à travers les montantes, ne faire qu’un avec le filtre du ciel comme éponger la terre ou devenir courant ou devenir stagnant. À cadence régulière l’eau était projetée sur le visage. Le corps était assis sur une roche au milieu du courant. La montagne répète je ne suis pas dans l’eau mais l’eau est en moi et je me vide. L’homme devient la montagne ou la roche émergente deviens la montagne. Nous devenons la montagne nue sur une roche chaude. Pénétré, courant, passant, émergent, immergent, dans le creux le trou des montagnes. Trempées. (Glissait )devenu roche dans une entre ruisselante. La liqueur déposée sur les montantes- c’est semer la Terre. Charnelle liqueur laiteuse fouettée de la langue. Nue en arbre. Nu parmi les nus. Devenu arbre devenu vallon devenu mont. Les deux mains vides le corps nu entre les nus. Loin du bruit blanc de la ville. Proche du  fracas de l’eau au pied des terres. Courante la vie désuète des rue désertes. À marge des existants.

Nous pouvons nous répéter. Continuer à nous redire. Nous relire aussi. Nous nous répétons mais ce n’est pas un problème. Nous répétons que la montagne est pointue. Qu’elle pointe en plein air. La montagne est pleine d’arbres. Nous pouvons le répéter. Que la montagne fait sa chaude qu’elle pointe et que tout le monde essaye de lui grimper dessus. Nous pensons qu'elle reçoit tout ça la grande montante, comme l’eau qu’elle passe (qu’on se le dise). Nous pouvons consolider nos yeux avec l’écume de nos lèvres. Elle pointe et se fait passer pour ce qui la traverse. Nous pensons le trou renversé (encore) de la chose qui nous dépasse (toujours).

Déployer sur la limite.

-Mais nous pouvons nous redire 
(Je n’est pas souvent employé) 
- Par pudeur.

 ( il pense, note ses restes )
-Les deux grosses bases-pieds, là, sur le support-terre. Où je doit désormais tenir, grandir, me sentir tout petit debout mais lourd et solide comme une montante, avec ses chutes. Laisser filer ses éboulis. De haut en bas. Éboulis de mots, comme ça, de la cime aux pieds. Des mots tombés du pic. Y’en a qui les ramasses y’en a qui les écrases y’en a qui les prennent pour les cacher y’en a qui les écrases. Nous pouvons nous répéter. Continuer à nous redire. Mais ce sont les éboulis qui nous reviennent. Et nous ne pouvons rendre que ça. Dans ta tête c’est un énorme pavé de vrilles majestueuses d’impasses fracassantes de fulgurance explosives de bouillons de bouillies de ressac de retour et de détour dans ta tête c’est Supernova sur un trou noir une roche solide et complexe toujours-déjà jamais finie. En ressort par la bouche; un petit gravillon. Une miette de mot.


Finis ton assiette. Pense à ceux qui n’ont rien à aimer.  




9 juillet 2012

en partie


  Sans titre (à écrire)
photographie, juillet 2012

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 juillet 2012
 sur le recouvrement partiel

7 juillet 2012

mise à marge




Page extraite du long texte en cours: mise à marge


24 juin 2012

a los mineros

Carnets et volantes 
 extraits
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 les Asturies
10,5x14,5cm

 en cours
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 mémoires inversées
24x32cm sur papier arches
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Carnet de tentatives (mémoires pleines)
 extraits
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